Sujet: chance would have it. ❖ ft Derek. Mar 24 Mar - 21:47
chance would have it.
les rencontres dans la vie sont comme le vent. certaines vous effleurent juste la peau, d'autres vous renversent.
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Elle aurait aimé dire que c'était une journée banal. Mais ce n'était pas le cas. Parce oui, si elle pouvait qualifier ces journées de tel, ça voulait dire qu'elle avait trouvé une routine, que la vie avait repris son cours et qu'elle n'était plus cataloguée comme la nouvelle. Mais ce n'était pas le cas. Chaque jour continuait de lui réserver son lot de surprise, et Callie devait s'y adapter, avec le sourire de préférence pour éviter d'attirer l'attention sur elle. Surtout dans une ville comme Beacon Hills qui grouille de surnaturel, comme une balise qui avait été enclenché et qui en faisait un point de ralliement. Des meutes à profusions et autant de créatures sur lesquelles la jeune femme n'arrivait pas à mettre de nom. En fait, c'était un peu comme un zoo ici, une foire au bestiau. A la différence près qu'au zoo on trouve des lamas. C'est le seul animal honnête, il vous crache au visage, pas dans le dos. Et apparemment à Beacon Hills, il y avait peu de lama. Mais c'était peut-être un caractère un peu trop suspicieux teintée par une légère paranoïa. Mais sa mère lui répétait souvent image le pire, la vérité n'est jamais loin, et cette citation lui avait permis d'éviter bien des désagréments dans la vie. Alors Callie préféré rester sur ces gardes.
Mais même si la vie ne continuait pas comme la brune l'attendait, il y avait certaine chose qui ne changeait pas. A commencer par le lycée, dont elle ne saisissait toujours pas l'utilité. Okai, elle était d'accord que certaines choses pouvaient êtres utiles, mais sérieusement, littérature française ? Jamais ça n'allait lui servir. Et il y avait surtout une chose qui ne pouvait s'apprendre, même à l'école: le bon sens. Mais tel n'était pas la question. Ce qui n'avait pas changer, c'était que la brune continuait de sécher ces cours. Pas tous, non, elle était quand même venu le matin, notamment parce qu’elle avait eut du sport et que c'était bien la seule matière où elle avait la moyenne. Mais l'après-midi, Callie était partie en douce. A part une énième annotation sur son dossier, une ou deux heures de colle, elle n'était pas encore à se faire virer.
Son après-midi c'était résumé à peu de choses à vrai dire. Elle n'était pas rentrez chez-elle... Chez-elle, un bien grand mot pour désigner cette grande maison à moitié vide et ces deux boulets qui lui servaient de famille d'accueil. Elle n'avait plus de chez elle depuis bien longtemps et elle devait se contenter de ce que les services sociaux de Los Angeles lui offraient, autant dire pas grand chose. Et maintenant, Callie se retrouvait dans le centre-ville, plutôt vivant pour un milieu d'après-midi où les gens normaux travaillaient et les gamins sont en cours. Assise sur un terrasse, soleil de lunette vissée sur le nez, la jeune femme s'amusait à détailler les passants. Celle-là qui venait de passer semblait irrégulière dans ces pas, comme si elle avait un caillou dans une chaussure qui a dérangeait; ou celui-là qui dévisageait les jeunes femmes avec un sourire si pervers qu'elle rêvait de lui faire ravaler ces envies, mais à mesure que son poing se fermait sur lui-même si fort que ces jointures finirent pas blanchir, cette idée fila de son esprit. Observer les gens dans leur routine était un exercice plutôt marrant, ça lui permettait en plus d'exercer son observation mais surtout de se distraire.